“Je devais avoir cinq ans quand ça a commencé. J’étais dans une école catholique en France et à l’époque les enfants se moquaient de moi, on me traitait “d’arabe”, de “nulle”, de “bête”, raconte Stéphanie, 32 ans. C’étaient des insultes au quotidien mais aussi parfois des actes plus violents. Je me souviens par exemple avoir été enfermée dans les toilettes. Je ne voulais jamais aller à l’école, je disais à ma mère que j’étais malade.”

Comme Stéphanie, un enfant libanais sur 2 aurait déjà été victime de harcèlement. L’ONG Save The Children le définit comme “des actes répétés d’intimidation ou d’exclusion sociale avec différentes formes de violence: physique, psychologique ou verbale.”

Aux parents lisant ce post, Save The Children recommande de parler à son enfant, de l’encourager à raconter ce qu’il/elle vit, lui demander s’il a déjà été victime de harcèlement, lui faire comprendre que si jamais c’est le cas, il ne doit pas accepter cette situation et qu’elle n’est jamais “normale”.

Un parent libanais sur 4 aurait dénoncé du harcèlement. Si celui-ci n’est pas traité immédiatement, l’impact sur la santé mentale de l’enfant peut malheureusement durer plusieurs années.

Source: Save The Children