#Howtohurtless
Pour vous aider à mieux vivre la période de crise qu’on traverse, on a fait le tri et on a gardé nos articles, webinars, podcasts préférés pour mieux mentalement affronter la situation (on est quand même en train de vivre un énorme choc collectif) et on vous a résumé l’essentiel.

Notre premier coup de coeur pour mieux vivre le confinement c’est cette interview de David Kessler, spécialiste mondial du deuil, dans  Harvard Business Review, qui en gros dit que la première étape c’est de reconnaître que ce qu’on vit, c’est un deuil collectif, voire des “deuils collectifs”. On fait le deuil d’un sentiment de sécurité, des choses qui ont changé,  c’est comme la fin d’une “ère”. La clef c’est de prendre le temps de pleinement ressentir toutes les émotions liés à ce deuil, même (surtout) si elles sont dérangeantes.

Et pour ça il faut passer les 5 étapes classiques du  deuil (pas forcément dans l’ordre) qui sont : le déni : ce virus c’est rien, c’est une grippe; la colère : vous me faites restez à la maison; la négociation : ok si je reste à la maison tout ira mieux ensuite; la tristesse : je sais pas quand ça va finir; et l’acceptation : ok je peux me laver les mains et apprendre à travailler à distance. 

Pour gérer l’anxiété : pas la peine d’essayer de nier le pire des scénarios auquel vous allez forcément penser mais l’idée est d’équilibrer :  pensez aussi au meilleur des scénarios 🙂 ou essayez de vous ancrer dans le présent (l’article donne plein de bonnes recommandations pour ça) 

Pour gérer l’angoisse liée à l’impression que cette crise est  “illimitée”, ce qui peut aider, c’est de se dire et se répéter qu’en fait, il y aura une fin. L’histoire nous l’a prouvé par le passé (comme pendant la grippe espagnole de 1918).

L’article mentionne également l’importance de trouver du sens. Via des communications avec vos proches, ou des marches dans la nature (si vous pouvez).
Si vous avez déjà essayé et  que ça ne va même pas un peu mieux : continuez d’essayer. Prenez le temps de reconnaître vos émotions et acceptez de les vivre. Par exemple si vous vous sentez triste, prenez 5 minutes (ou deux jours) pour être triste (meme si on est priviligiés, on vit quand même une situation difficile et angoissante, et on a le droit d’être triste). 

On vous recommande vivement la lecture complete de l’article (en anglais), il est plein de bonnes recommendations.