“J’ai découvert ma vocation à l’âge de 52 ans. Toute ma vie, j’ai travaillé sans vraiment savoir ce que je voulais faire. C’est d’ailleurs pour ça que j’avais fait Sciences Po plus jeune. C’étaient des études qui me donnaient la possibilité de faire plein de choses. J’ai travaillé dans pas mal de domaines : l’édition, la traduction, les ONGs, sans jamais vraiment trouver ma voie.

Jusqu’à ce que je découvre la Discipline Positive il y a quatre ans. Je venais de me séparer de mon mari et ma fille était sur le point de quitter le nid familial pour aller faire ses études. Là, j’ai senti qu’il fallait que je me reconstruise, que je fasse ma vie à moi. Cela faisait 20 ans que j’avais quitté la Suisse où étaient mes parents, pour suivre mon ex-mari en Allemagne. Nous y avions élevé notre fille, mais une fois divorcée et ma fille prête à s’envoler, je ne voyais plus mon futur là-bas. J’avais envie de vivre dans un pays francophone et de me retrouver. J’avais besoin d’un nouveau départ.

Je me suis dit que ça pourrait passer par une carrière. Là, j’ai repensé à un ami qui avait suivi des ateliers de Discipline Positive pour être coach parental et aider les parents à élever des enfants heureux, à la fois avec fermeté et bienveillance. Ce coaching se donne en groupe, un peu sous forme d’ateliers. Il était tellement passionné par ce métier qu’il m’en parlait souvent et me poussait toujours à faire comme lui. Alors je me suis dit pourquoi ne pas essayer ?


Je suis allée me former en 2015 à Paris, à l’Association de Discipline Positive. J’ai adoré. Quand je suis retournée au Liban pour les vacances, j’ai commencé à en parler à mes amis libanais. Beaucoup ont aimé l’idée et m’ont dit qu’il y avait un vrai besoin au Liban mais que les parents seraient plus à l’aise en accompagnement individuel. Qu’ils ne parleraient pas de leur difficultés à élever des enfants en public. 

J’ai alors commencé à imaginer revenir vivre à Beyrouth pour y pratiquer la Discipline Positive.

Mais pour cela, je suis retournée à  Paris à la Haute Ecole de Coaching, pour suivre une formation en coaching individuel. Ça a été le coup de foudre ! Car pour être certifié, il faut être coaché soi-même et c’est ainsi que j’ai découvert des choses sur moi-même que j’ignorais.
J’ai compris à quel point j’avais refoulé l’importance de mes origines libanaises, à quel point j’en avais besoin. Cela faisait 40 ans que je vivais à l’étranger et à chaque fois qu’on me demandait : Pourquoi tu ne reviens pas au Liban? Je répondais que je ne m’y voyais pas : la chaleur, les embouteillages, le manque de tout. Mais le coaching m’a permis de comprendre que mes valeurs et principes étaient en phase avec le Liban et que ma place était à Beyrouth.

Une fois certifiée, je suis revenue au Liban et  j’ai commencé à exercer dès octobre 2018 mon métier de coach et d’animer des ateliers de Discipline Positive.

Ce n’est pas facile d’élever un enfant ici. Une erreur que font souvent les pères par exemple, est d’acheter des cadeaux à leurs enfants pour essayer de compenser leur absence, alors que ceux-là ont simplement besoin de présence. Une activité partagée vaut tous les achats du monde !

Il y a aussi beaucoup d’exigence au niveau scolaire de la part de certains parents. Je vois des jeunes qui étudient jusqu’à minuit pour avoir des bonnes notes. Ce n’est pas acceptable, les menaces, la pression, tout ça peut avoir des effets sur l’estime de soi de l’enfant. 

Et il y aussi le problème des employés de maison qui font tout à la place de l’enfant ! Comment deviendra-t-il un adulte autonome si on lui a jamais appris petit, à faire des choses comme se servir lui-même à boire ou débarrasser son assiette à la fin du repas? 

À travers mon métier de coach et la Discipline Positive, j’aide les parents à élever des enfants heureux et qui ont confiance en eux.  Je propose aussi du coaching de vie à tous : adolescents et adultes qui veulent atteindre un objectif et ont besoin d’être accompagnés pour mettre en place un plan d’action. J’ai par exemple aidé des jeunes à révéler à leurs parents leur homosexualité ou encore des femmes à changer de carrière… C’est un travail que j’ai fait sur moi-même quand j’ai été coachée.

Quand j’ai fait mes études de coaching à Paris, l’objectif que j’avais défini avec mon propre coach était de revenir m’installer au Liban et pratiquer ma passion. Aujourd’hui, je suis là, je me forme actuellement à un troisième diplôme pour intégrer la Discipline Positive dans les écoles. Tout ce qui me reste à faire c’est à m’habituer aux chaos libanais, et là encore je fais un travail sur moi-même:)” 

Rima Mecattaf, 55 ans, est coach de vie et Facilitatrice Qualifiée en Discipline Positive. 
Pour la contacter c’est ici : 70 523 743, info@coachingbyrima.com 

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